Les armes d’escrime

Différentes armes & équipement d’escrime

On utilise trois types d’armes :

  • L'épée (discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes)
  • Le sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes)
  • Le sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes)

Réparties de la façon suivante:

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à l'épée

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au sabre

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au fleuret

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au sabre laser

Armes & équipement d'escrime

Épée

L’épée est également une arme d’estoc, une technique où les règles conventionnelles ne s’appliquent pas, permettant ainsi des attaques de la pointe de l’épée allant des pieds à la tête. Elle devient ainsi l’arme privilégiée pour les duels, où la stratégie joue un rôle crucial dans le combat.

Sabre

Le sabre se distingue des deux autres armes par sa polyvalence, car il permet des touches non seulement avec la pointe de la lame, mais aussi avec le tranchant et le contre-tranchant, englobant ainsi les techniques d’estoc, de taille et de contre-taille. Comme le fleuret, le sabre suit un ensemble de règles conventionnelles, déterminant la priorité d’attaque et, par conséquent, quel tireur marque le point.

Fleuret

Le fleuret, qui est l’arme la plus légère, est principalement utilisé pour les touches d’estoc (effectuées avec la pointe de l’arme). Son utilisation suit des règles conventionnelles où l’avantage est accordé à celui qui prend l’initiative de l’attaque, et seule la surface du tronc est considérée comme valable pour marquer des points. Historiquement, le fleuret a été développé à des fins d’entraînement pour l’épée.

Sabre laser

Le sabre laser, ou sabre laser sportif, est une discipline à caractère sportif apparue dans les années 2010, et reconnue officiellement comme un sport par la Fédération Française d’Escrime le 10 février 2019. La discipline du sabre laser regroupe différentes pratiques ayant recourt à l’utilisation d’un sabre laser.

Armes

L’escrime est un sport de combat. Il s’agit de l’art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché. On utilise trois types d’armes : l’épée, le sabre et le fleuret.

Pantalon

Le pantalon est fabriqué en textile technique (tressage serré, parfois du kevlar). Il comprend des bretelles pour régler la hauteur du pantalon et ainsi éviter que la lame adverse ne s’introduise entre le pantalon et la veste de protection, ainsi qu’une poche arrière où ranger l’extrémité du fil de corps.

En compétition, les tireurs aiment à faire imprimer les couleurs nationales sur le pantalon.

Masque

Masque d’escrime : une protection indispensable à votre activité Quelle que soit l’arme utilisée lors de vos duels et de vos entraînements, les mouvements de l’escrime peuvent être à l’origine d’une blessure aux conséquences lourdes, notamment pour vos yeux.

Veste

une veste de tissu dont la résistance doit dépasser 800 newtons/cm² et d’une sous-cuirasse, qui couvre le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous l’aisselle de la veste.

Gants

Les gants font partie des protections essentielles en escrime, au même titre que les masques et les vêtements. Le gant protège la main et le poignet de l’escrimeur. Le gant est équipé d’un velcro permettant de faire passer le fil de corps et de connecter celui-ci à l’arme de l’escrimeur.

Épée

L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes : le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes s’est constituée à la fin du XIXe siècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004).

L’épée

Son poids total est inférieur à 770 grammes.
Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
La lame en acier est de section triangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée.
La coquille ronde est plus grande (diamètre de 13,5 cm) et profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret et le passage de la lame peut être excentré.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement, de gabarit.
A l’épée électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 750 grammes.
L’épée est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à deux fils de pointe. arme-epee
A l’épée, la surface valable est matérialisée par l’ensemble du corps, du bout des pieds jusqu’à la tête.
L’épéiste doit être capable de toucher son adversaire en utilisant des cibles restreintes comme la main, le pied que l’on nomme communément les « avancées ». Toucher aux avancées est difficile, ce qui oblige l’épéiste à être très précis. Le match peut durer pour obtenir quelques points, l’adversaire utilisant facilement la contre attaque ou la défensive pour toucher. Il est difficile de loger une attaque, il faut donc bien préparer ses actions et surtout être capable de deviner le jeu adverse.
Les actions destinées à toucher au corps demandent une grande capacité de vitesse d’exécution.

Le fleuret

Son poids total est inférieur à 500 grammes.
Sa longueur totale maximale est de 110 cm.
La lame d’acier est de section quadrangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée, limitant la rigidité et la souplesse.
La coquille ronde doit avoir un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement et de gabarit.
Au fleuret électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 500 grammes.
Au fleuret non électrique, la lame est terminée par une « mouche » en plastique ou en caoutchouc.
Au fleuret, la surface valable est matérialisée par le torse, le dos et les épaules.
La surface valable exclut donc les membres et la tête. Le fleurettiste doit être capable de loger avec précision sa pointe face à un adversaire qui possède de nombreux moyens de défense ; avec son arme, action de parer ou en réalisant des esquives pour éviter la touche. Il peut aussi utiliser les retraites (action de reculer) pour se défendre. Cependant le fleurettiste a l’avantage de pouvoir profiter de la règle de convention qui peut lui donner la priorité grâce à l’action de l’attaque. Cette convention favorise le jeu offensif et permet au fleurettiste de pratiquer l’échange avec les armes.

Le sabre

Son poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum est de 105 cm.
La lame en acier, de section à peu près triangulaire vers le talon, puis rectangulaire vers son bouton, et de longueur maximum de 88 cm, a une flexibilité également réglementée.
La coquille est maintenant pleine, extérieurement lisse. Elle présente une forme convexe continue se terminant par la capuce fixé au pommeau.
Au sabre non électrique, son extrémité est repliée sur elle-même pour former un bouton.
Au sabre, la surface valable est matérialisée par toute la partie du corps située au-dessus de la « ceinture », exception faite pour les mains.La surface valable exclut donc les membres inférieurs mais aussi les mains. La cible est facilement accessible grâce à la nature des cibles à atteindre et la manière de toucher (principalement avec le tranchant).
De plus, comme au fleuret, le sabreur possède la règle de la convention, ce qui accentue l’esprit d’un jeu très offensif. Le sabreur sera donc un escrimeur très explosif et exploite très rapidement ses qualités de vitesse. Cependant il devra être capable de maîtriser cette vitesse (là dompter) pour éviter de proposer à son adversaire des cibles généreuses et faciles à atteindre.

Les différents clubs d'escrime du Nord